Deux études parues ces derniers jours tendent à dédramatiser la consommation modérée et occasionnelle d’alcool.
David Servan-Schreiber (professeur de psychiatrie), Richard Béliveau (chercheur en cancerologie) et Michel de Lorgeril (cardiologue) affirme « Qu’il n’existe pas de données suffisantes pour affirmer que la consommation modérée de vin rouge, au cours des repas, et dans le cadre d’un régime méditerranéen, est associée à un risque accru de cancer ».
En effet d’après eux : « Le contexte alimentaire modifie la réponse de l’organisme à l’alcool » et par conséquent ce n’est pas uniquement l’alcool qui est en cause mais la totalité de notre alimentation (rassurant).
Le fait est que la majorité de la population ne se nourrit pas très sainement (sandwichs, pizzas, fast food, pâtes…) ce qui ne permet pas à l’organisme de répondre correctement à l’absorption d’alcool.
Une autre étude de la revue « Alcoholism : Clinical and Experimental Research » démontre que la consommation d’alcool accroitrait la libération des endorphines dans le cerveau : « Nous avons pu observer que les quantités faibles ou modérées d’alcool, mais pas les fortes doses, augmentent la sécrétion d’endorphines dans le cerveau ».
Pour mémoire l’endorphine se libère dans notre cerveau en générant, entre autre, la sensation de plaisir ou une diminution du stress mais peut aussi faire l’objet d’une dépendance… Jusqu’à présent on pouvait lire que c’est l’alcool lui même qui générait une dépendance en se fixant sur les récepteurs de l’endorphine.
Tout ça vient confirmer la fameuse phrase : A consommer avec modération !