C’est en tout ce que sont en train d’étudier les députés de la commission européenne au grand désarroi des viticulteurs français.
Pour mémoire le rosé « traditionnel » n’est pas un mélange, mais est réalisé à partir de raisin rouge qui ne macère que quelques heures (une journée au maximum). Dans certains pays (Afrique du Sud et Australie entre autre) pourtant on produit déjà du rosé à partir d’un mélange entre vin blanc et vin rouge.
La décision sera prise le 27 avril de savoir si oui ou non, les mélanges seront autorisés. Pour l’instant nous n’en sommes qu’au stade de la proposition et celle-ci doit encore être soumise à l’avis de l’OMC, mais la mesure fait déjà polémique.
Le marché du rosé est en plein essor passant de 8% à 22% de la consommation de vins en France depuis 15 ans, et une telle décision aurait des conséquences très importantes pour les producteurs, notamment en Provence. Dans le cas d’une autorisation, les viticulteurs français demandent qu’une différence soit précisée sur l’étiquetage.